Mercredi 6 décembre, Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël et promet d’y transférer l’ambassade américaine. Le lendemain, jeudi 7, la ville se vide à la faveur d’un appel à la grève de l’autorité palestinienne. Une journée de flottement au milieu des tensions.
Vendredi 8, jour de prière hebdomadaire dans le culte musulman, des confrontations entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes éclatent dans la ville.

© CrossWorlds / Lisa Birgand Balcon
A quelques mètres du Saint Sépulcre, haut lieu de la chrétienté, les rues habituellement noires de monde sont vides et les échoppes à touristes fermées, respectant ainsi l’appel à la grève de l’autorité palestinienne. Jérusalem, 7/12/2017

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Quelques courageux pèlerins bravent les interdits de leurs ambassades pour visiter le Saint Sépulcre. Jérusalem, 7/12/2017

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Alors que les marchands de bondieuseries ont disparu de l’esplanade des mosquées, seul reste un vendeur de Keffiehs, symbole de la résistance palestinienne. Jérusalem, 7/12/2017

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A la sortie de la Vieille Ville, certains célèbrent la décision américaine. Ambiance oppressante pourtant joyeuse pour ces musiciens de rue. Jérusalem, 7/12/2017

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6 décembre 2017 : la mairie de Jérusalem se pare d’un drapeau américain

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La veille de l’annonce, ces posters atypiques fleurissent déjà à travers la ville.
Aujourd’hui, le reste de la région est lui aussi sous tension, notamment la bande de Gaza, où deux Palestiniens sont morts.
Lisa Birgand